Malus rétroactif : impact sur l’achat d’une voiture d’occasion

En résumé :  

  • À partir de 2026, un malus écologique rétroactif s’appliquera à certaines voitures d’occasion immatriculées depuis 2015 et dépassant un seuil d’émissions de CO₂.   
  • Cette taxe sera due au moment de la nouvelle immatriculation et variera selon le taux d’émission du véhicule, impactant directement le budget d’achat.   
  • Les modèles les plus touchés seront les SUV lourds, les berlines puissantes et les sportives, qui subiront aussi une décote plus rapide à la revente.   
  • Pour éviter ce surcoût, privilégiez les modèles hybrides, électriques ou thermiques récents, et demandez conseil à une concession pour anticiper les coûts futurs. 

 

L’achat d’une voiture d’occasion est la solution la plus économique pour changer de véhicule ou pour un premier achat. Mais à partir de janvier 2026, une nouvelle mesure fiscale risque de changer la donne : le malus écologique rétroactif appliqué aux véhicules d’occasion. Qu’est-ce que ce malus rétroactif ? Quelles voitures seront concernées ? Et surtout, quel sera son impact sur le marché de la voiture d'occasion ? Découvrez les réponses à toutes ces questions dans cet article. 

Qu’est-ce que le malus rétroactif appliqué aux voitures d’occasion ? 

Définition et différence avec le malus écologique classique 

Le malus écologique existe déjà en France depuis 2008. Il s’applique à l’achat d’un véhicule neuf, en fonction de ses émissions de CO2 par kilomètre. Plus la voiture est polluante, plus le montant du malus est élevé. Ce montant vient s’ajouter au prix de la carte grise. 

Le malus rétroactif, lui, concernera les voitures d’occasion. Lorsqu’un particulier ou un professionnel voudra immatriculer un véhicule déjà mis en circulation, il devra donc s’acquitter d’une taxe supplémentaire si ce véhicule n’a jamais été soumis au malus écologique. Celle-ci sera appliquée si le véhicule dépasse un seuil d’émissions de CO2 défini par la loi. 

Autrement dit, le malus écologique ne frappera plus uniquement les acheteurs de voitures neuves, mais aussi ceux qui se tournent vers un véhicule d’occasion. 

Objectif de cette nouvelle mesure fiscale 

L’objectif du gouvernement avec cette mesure est clair : accélérer la transition énergétique. En appliquant cette taxation sur les modèles les plus polluants en circulation, l’État espère : 

  • réduire le parc automobile polluant, 
  • inciter les acheteurs à choisir des modèles plus récents, hybrides ou électriques, 
  • harmoniser la fiscalité entre voitures neuves et d’occasion. 

Cette mesure vise à généraliser la transition écologique vers des motorisations plus propres. 

 

Pourquoi cette évolution est-elle prévue pour 2026 ? 

Un outil pour accélérer la transition énergétique 

Cette mesure s’appliquera dès 2026 car la France s’est engagée à respecter les objectifs de réduction des émissions fixés par l’Union européenne. Le gouvernement mise d’abord sur une fiscalité incitative avec le bonus, les primes CEE pour l'aide à l'achat d'une voiture électrique ou le leasing social électrique. Mais il joue aussi sur une fiscalité dissuasive. Le malus rétroactif s’inscrit dans cette logique. 

Réduire la circulation des véhicules les plus polluants 

Aujourd’hui, une part importante du marché de l’occasion concerne encore des modèles anciens avec motorisation essence ou diesel. Ces voitures d’occasion sont souvent plus lourdes et émettent une grande quantité de CO2. Sans fiscalité adaptée, ces voitures pourraient continuer de circuler encore pendant plusieurs années. Le malus rétroactif est donc un frein à la revente de ces véhicules polluants. 

Cette mesure devrait contribuer à réduire plus rapidement leur nombre sur les routes. Au contraire, l’achat et la revente de véhicules propres (hybrides ou électriques) sont favorisés par cette mesure. 

 

Quelles voitures d’occasion seront concernées par le malus rétroactif ? 

Le malus rétroactif vise les voitures immatriculées à partir de 2015 qui avaient été exonérées lors de l’immatriculation. 

Les critères liés aux émissions de CO2 

Le malus écologique existe depuis 2008, mais son seuil a progressivement baissé. Il est passé de 160 g/km à l’origine, à 108 g/km en 2026. Un véhicule immatriculé depuis 2015 et émettant plus de 107 g/km de CO2 pourra donc être taxé rétroactivement. Le seuil exact d’émissions sera précisé par la loi de finances 2026. 

Le montant du malus est proportionnel aux émissions de CO2 du véhicule. Il s’appliquera au moment de la délivrance d’une nouvelle carte grise. Il concerne aussi bien l’achat entre particuliers, que l’achat en concession ou le cas d’une importation depuis l’étranger. 

Les modèles les plus touchés : SUV, berlines puissantes, sportives 

D’après les critères énoncés, les voitures les plus exposées sont : 

  • les SUV lourds (Peugeot 5008, Renault Koleos, BMW X3…), 
  • les berlines puissantes avec motorisation essence ou diesel, 
  • les sportives (Mercedes AMG, Audi RS, etc.). 

Ces modèles seront les plus concernés en raison de leur poids et de leur puissance qui entraînent des émissions supérieures à la moyenne. 

Exceptions et cas particuliers 

Certaines catégories resteront exonérées : 

  • les véhicules électriques et hybrides rechargeables, 
  • les voitures adaptées aux personnes en situation de handicap (sur présentation de la carte mobilité inclusion), 
  • tous les modèles d’avant 2015. 

Les exonérations exactes restent à confirmer dans le texte de loi définitif pour 2026. 

 

Quel sera l’impact financier pour les acheteurs et revendeurs ? 

Coût supplémentaire à prévoir lors de l’immatriculation 

L’impact financier principal concerne les futurs acheteurs d’une voiture d’occasion. Ceux-ci devront payer le malus au moment de la délivrance de la carte grise. Le montant exact dépendra du niveau d’émissions et du barème en vigueur. Ce montant devra donc être anticipé dans le budget global d’achat des particuliers. 

Conséquences sur la valeur de revente des véhicules polluants 

Pour les vendeurs, la conséquence principale sera donc la décote plus rapide des modèles fortement taxés. En effet, selon la loi du marché, les acheteurs se tourneront vers des alternatives plus abordables, les voitures polluantes perdront donc de leur attrait et les prix devront être revus à la baisse. 

Exemple chiffré : différence de coût avec et sans malus 

Prenons un exemple concret avec un barème hypothétique. Le coût d’immatriculation sans malus en 2025 pour les véhicules suivants serait : 

  • SUV essence 2018 (180 g de CO2/km) : environ 300 € (taxes et frais classiques). 
  • Berline essence 2018 (140 g/km) : environ 300 €. 
  • Citadine essence 2018 (100 g/km) : environ 300 €. 

Coût d’immatriculation avec malus rétroactif appliqué : 

  • SUV essence 2018 (180 g/km) : 300 € + 2 000 € de malus = 2 300 €. 
  • Berline essence 2018 (140 g/km) : 300 € + 500 € de malus = 800 €. 
  • Citadine essence 2018 (100 g/km) : 300 € + 0 € de malus = 300 €. 

Le montant appliqué sera celui du barème l’année de première immatriculation pour les véhicules à partir de 2015. 

 

Quelles alternatives pour éviter le malus sur un véhicule d’occasion ? 

Se tourner vers les modèles hybrides ou électriques 

Les voitures électriques et la plupart des hybrides rechargeables resteront exonérées de malus écologique en 2026. Elles restent donc une alternative écologique et financièrement intéressante à moyen terme. 

Privilégier des motorisations essence ou diesel récentes 

Un moteur essence récent émet moins de CO2 qu’un ancien moteur thermique lourd. Ces modèles seront donc moins impactés par le futur malus rétroactif. Vérifiez le taux d’émission de CO2 de votre véhicule à l’achat pour anticiper la future décote des modèles polluants. 

L’avantage d’acheter en concession pour être conseillé 

En concession, vous bénéficiez de conseils adaptés. Votre spécialiste vous aide à comparer les modèles et à anticiper certains coûts, comme les frais d’immatriculation. Un concessionnaire peut vous aider à choisir un véhicule d’occasion conforme aux normes actuelles, pour éviter les mauvaises surprises lors de l’immatriculation. 

 

Comment le réseau Faurie accompagne ses clients face à cette évolution ? 

Sélection de véhicules conformes aux normes actuelles 

Le réseau Faurie propose un large choix de voitures d’occasion récentes, parmi lesquelles des motorisations essence, des hybrides et des électriques. La plupart sont déjà conformes aux normes environnementales. Ainsi, vous avez la garantie d’un achat serein, sans mauvaise surprise fiscale. 

Conseils personnalisés pour optimiser le budget d’achat 

Nos conseillers accompagnent chaque acheteur en fonction de : 

  • son budget, 
  • son profil : actif, famille, professionnel, etc. 
  • son usage : ville, route, trajets longs, 
  • son profil fiscal. 

Chez Faurie, vous saurez exactement si le modèle qui vous intéresse est concerné ou non par le malus rétroactif. Vous obtiendrez aussi de l'aide pour choisir une assurance auto pour une voiture d'occasion. 

Garanties et accompagnement pour l’immatriculation 

En achetant dans le réseau Faurie, vous profitez aussi de garanties constructeur et d’un accompagnement administratif complet pour l’immatriculation de votre voiture d’occasion. Un suivi après-vente avec entretien et assistance est également assuré par nos concessions. 

 

FAQ  

Le malus rétroactif s’applique-t-il aux véhicules importés de l’étranger ? 

Oui, si vous immatriculez en France un véhicule d’occasion importé répondant aux critères d’émissions concernés, le malus rétroactif devra être payé lors de la délivrance de la carte grise. 

Peut-on contester ou être exonéré du malus rétroactif ? 

Des cas particuliers peuvent bénéficier d’exonérations (véhicules adaptés au handicap, véhicules électriques, certains hybrides). Pour contester, il faudra prouver une erreur d’application via l’administration fiscale ou la préfecture. 

Le malus rétroactif concerne-t-il les véhicules revendus entre particuliers ? 

Oui. La taxe est liée à la **nouvelle immatriculation**, pas au type de vendeur. Elle s’applique donc aussi bien lors d’un achat entre particuliers qu’en concession. 

Comment connaître le montant exact du malus rétroactif d’un véhicule ? 

Vous pouvez consulter le taux d’émission de CO₂ sur la carte grise (case V.7) et vous référer au barème en vigueur l’année de première immatriculation. Un simulateur officiel sera disponible à partir de 2026. 

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