Quelles sont les meilleures voitures à la revente ?

Certaines voitures perdent la moitié de leur valeur en quelques mois. D’autres, au contraire, traversent les années sans prendre une ride sur le marché des voitures d’occasion. Qu’il s’agisse d’un achat plaisir, d’un véhicule pour le quotidien ou d’un investissement stratégique, le moment de la revente finit toujours par arriver. Et à ce moment-là, la valeur de revente peut faire toute la différence. Anticiper la perte de valeur, choisir un modèle fiable, viser une marque à bonne réputation... c’est déjà maximiser vos chances de revendre vite, au meilleur prix. En France, certaines marques comme Toyota, Volkswagen ou Dacia tirent leur épingle du jeu sur le long terme. Mais tout ne se résume pas à la marque ou à l’année : le type de voiture, son usage, sa cible, son potentiel… influencent fortement sa rentabilité à la revente. 

Quels types de véhicules se revendent le mieux ? 

Le type de véhicule reste l’un des premiers facteurs à prendre en compte. Certains segments souffrent d’une décote rapide, d’autres gardent une valeur résiduelle élevée, parfois pendant plusieurs années. 

Les citadines : une valeur sûre en zone urbaine 

Compactes, économiques, faciles à garer, les citadines sont prisées par un large public : jeunes conducteurs, actifs urbains, étudiants ou retraités. Leur format (souvent plus accessible à l’achat) leur garantit une forte demande à la revente, surtout si elles sont bien entretenues. 

Elles offrent souvent un coût d’entretien raisonnable, une consommation modérée, et une perte de valeur limitée. Certains modèles (comme la Peugeot 208, la Renault Clio ou la Dacia Sandero) figurent chaque année parmi les plus vendues sur le marché de l’occasion. 

Ce qui les rend rentables : 

  • prix d’achat abordable, 
  • fiabilité reconnue (surtout sur les versions essence), 
  • attractivité pour un large public. 

Une citadine récente, bien suivie et peu kilométrée, se revend facilement et sans trop négocier. 

Les SUV compacts : l’équilibre entre popularité et décote 

Les SUV dominent aujourd’hui le marché automobile, mais tous ne se valent pas à la revente. Les modèles compacts, au gabarit maîtrisé, conservent mieux leur valeur résiduelle que les gros modèles familiaux ou les monospaces, dont la demande diminue. 

Leur avantage ? Un compromis entre design valorisant, confort de conduite, et usage mixte (ville + route). Des véhicules comme le Renault Captur, le Peugeot 3008, ou encore le Dacia Duster affichent de très bonnes cotes sur 3 à 5 ans. 

Ce qui booste leur potentiel : 

  • image valorisante (perçue comme plus "moderne"), 
  • bon niveau d’équipement, même sur des versions milieu de gamme, 
  • adaptabilité à différents profils d’acheteurs. 

Les SUV compacts essence ou hybrides sont très recherchés en seconde main, à condition d’avoir un kilométrage raisonnable et un entretien régulier. 

Les électriques : un marché encore instable mais prometteur 

Les voitures électriques ont fait une percée rapide, mais leur valeur résiduelle reste difficile à anticiper. Si certains modèles subissent une décote brutale, d'autres conservent un bon niveau de demande, à condition d’avoir une batterie garantie, un usage modéré et une image de fiabilité. 

Les véhicules les plus rentables restent ceux des marques ayant une bonne réputation dans ce segment : Tesla Model 3, Renault Zoé, Peugeot e-208. La perte de valeur est plus marquée sur les modèles d’ancienne génération ou mal équipés. 

Ce qui sécurise une revente : 

  • batterie encore sous garantie, 
  • marque bien implantée, 
  • historique d’entretien limpide. 

Les modèles haut de gamme : prestige et prudence 

Les modèles haut de gamme séduisent à l’achat, mais exigent une attention particulière à la revente. Leur valeur chute rapidement dans les premières années, mais certains véhicules conservent une belle rentabilité en seconde main, notamment chez les constructeurs allemands (BMW, Audi, Mercedes). 

Des modèles comme la BMW Série 1, la Mercedes Classe A ou l’Audi A3 peuvent séduire une clientèle recherchant du confort, un certain standing, et un bon niveau d’équipement, tout en évitant le prix du neuf. 

Les points clés : 

  • entretien régulier, idéalement en concession, 
  • version essence ou hybride bien motorisée, 
  • carnet d’entretien complet. 

Les modèles de collection : un placement à long terme 

La voiture de collection n’est pas une solution immédiate de revente, mais une stratégie sur le temps long. Ce marché repose sur des critères très spécifiques (année, état, origine, édition spéciale, popularité). 

Certaines marques comme Land Rover, Mini, Citroën, ou Rover proposent des modèles devenus cultes. Leur valeur de revente peut dépasser leur prix d’acquisition si le véhicule est rare, bien conservé et doté d’un historique complet. 

Ce qui fait la différence : 

  • véhicule entretenu dans les règles, 
  • kilométrage maîtrisé, 
  • modèle recherché ou en voie de rareté. 

Motorisation et version : essence, diesel, hybride, électrique 

Le choix du moteur a un impact direct sur la décote estimée au bout de 3 ou 5 ans. Les voitures diesel, autrefois prisées pour leur faible consommation, ont vu leur part de marché baisser. Résultat : leur perte de valeur s’accélère, sauf pour les gros rouleurs. 

À l’inverse, les modèles essence ou hybrides conservent une meilleure cote, surtout lorsqu’ils sont bien positionnés sur leur segment. Et côté électrique, la valeur résiduelle dépend encore fortement du modèle, de la batterie, et de la perception du marché à l’instant T. Les versions dotées d’un bon niveau d’équipement, d’une finition spéciale ou d’options appréciées (boîte auto, connectivité, aides à la conduite) gardent aussi un potentiel de revente plus élevé. 

En résumé : 

  • Diesel : utile pour gros rouleurs, mais rentabilité incertaine, 
  • Essence/hybride : valeur plus stable, 
  • Électrique : valeur variable (selon modèle, autonomie et garantie batterie) 
  • Version bien équipée : plus de demande.

Kilométrage, entretien et état général 

Un kilométrage maîtrisé, c’est souvent un achat sécurisé pour un futur acheteur. Passé un certain seuil (120 000 à 150 000 km), la décote s’accélère, quel que soit le modèle. 

Mais le kilométrage seul ne suffit pas : l’entretien régulier, la présence des factures, le carnet à jour, le contrôle technique valide, sont autant d’éléments qui rassurent. Une voiture propre, saine, avec un intérieur soigné, se revend plus facilement (et parfois plus cher). L'objectif : un historique limpide, une présentation soignée... et un état qui inspire confiance. 

Couleur, options et équipement 

La couleur de la voiture joue souvent un rôle crucial au moment de la revente. Les teintes neutres (comme le blanc, le noir, les gris, le bleu foncé) sont plus faciles à revendre (elles s’adressent à un public plus large). À l’inverse, une couleur vive ou personnalisée (jaune, vert, orange, finition bicolore) peut freiner l’acheteur, même si le modèle est populaire. 

L’équipement aussi influence fortement la valeur. Un modèle avec un bon niveau de finition, une boîte automatique, des aides à la conduite, un système multimédia moderne ou des jantes alu garde un potentiel plus élevé qu’une version d’entrée de gamme. Mais attention à l’effet inverse : un excès d’options haut de gamme sur un modèle économique peut créer un déséquilibre prix/demande. L’acheteur ne paiera pas le prix fort pour des équipements qu’il juge superflus sur ce type de véhicule. 

Ce qui se revend bien : 

  • teinte sobre et passe-partout, 
  • version bien équipée, mais équilibrée, 
  • équipements "essentiels" (GPS, radars, Apple CarPlay…). 

Marque et réputation sur le marché 

Certaines marques conservent leur valeur mieux que d’autres. Une voiture allemande bien entretenue (type Volkswagen, BMW, Audi) inspirera souvent plus de confiance qu’un modèle plus confidentiel ou mal positionné. Mais la réputation ne dépend pas que du logo. Le modèle, son histoire commerciale, sa popularité dans sa catégorie, sa part de marché, et les retours clients influencent directement la valeur de revente. 

Des marques comme Toyota, Ford, Renault, ou Citroën, bien établies, proposent des modèles qui se revendent vite en France, même si la valeur résiduelle varie d’un segment à l’autre. À noter aussi la percée des marques asiatiques, réputées pour leur fiabilité. 

Ce qu’un acheteur regarde : 

  • image de la marque sur le long terme, 
  • fréquence des pannes / coût des réparations, 
  • succès commercial du modèle (ancien ou récent). 

Comment maximiser votre revente ? 

Acheter une voiture, ce n’est pas qu’une question de goût. C’est aussi, souvent, un investissement. Et comme tout investissement, la revente se prépare dès le début. Même les modèles les plus populaires peuvent mal se revendre, s’ils ont été mal choisis, mal entretenus, ou mal présentés. La valeur au bout dépend d’un ensemble de facteurs : motorisation, usage, image de la marque, mais aussi détails pratiques comme le kilométrage, la couleur ou le niveau d’entretien. Ce sont ces petits points qui changent tout, quelques années plus tard, au moment de la revente. 

Pour maximiser la valeur, il faut anticiper. Éviter les finitions trop basiques, conserver les factures, passer les révisions constructeur, préserver la carrosserie, l’intérieur, et tenir à jour le carnet. Même un contrôle technique impeccable peut faire la différence sur une annonce bien construite. 

Les bons réflexes à garder : 

  • penser à la valeur résiduelle avant même l’achat, 
  • choisir une version équilibrée (ni trop, ni trop peu), 
  • soigner chaque détail pour donner une bonne première impression. 

La meilleure voiture à la revente, ce n’est pas toujours la plus chère, ni la plus puissante. C’est celle qui coche les bons critères, au bon moment, pour le bon acheteur. Type, modèle, état, entretien, équipement, marque… chaque choix compte. Une voiture bien choisie, bien entretenue, et bien positionnée sur le marché ne reste jamais longtemps sans acheteur. Et chez Faurie ? Vous trouverez bien plus qu’un véhicule. Vous trouverez aussi le bon conseil. 

 

FAQ sur les meilleures voitures à la revente 

Quels sont les critères spécifiques qui influencent la décote des voitures électriques sur le marché de l'occasion ?  

Elle dépend surtout de l’état et de la garantie de la batterie, de l’autonomie et de la réputation de la marque. Les modèles récents, bien entretenus et encore garantis conservent mieux leur valeur. 

Comment le choix de la motorisation influence-t-il la valeur de revente selon le profil de l’utilisateur ? 

Le diesel reste intéressant pour les gros rouleurs mais perd vite de la valeur en ville. Essence et hybride sont plus stables, l’électrique reste plus variable selon la batterie et le marché. 

Pourquoi un kilométrage inférieur à 120 000 km est-il considéré comme favorable à la revente ? 

Il rassure sur l’usure et limite le risque de réparations coûteuses. Couplé à un bon entretien, il facilite une revente rapide et à bon prix. 

En quoi la couleur et le niveau d’équipement impactent-ils la demande et la valeur lors de la revente d’une voiture ? 

Les teintes neutres séduisent plus d’acheteurs et se revendent mieux. Un équipement adapté aux attentes du marché valorise le véhicule, à l’inverse d’options excessives sur un modèle économique. 

Quelles erreurs fréquentes peuvent réduire la valeur de revente d’un véhicule, même si sa marque et son modèle sont populaires ? 

Un entretien négligé, l’absence de factures ou un mauvais état général font chuter la valeur. Une finition basique, une couleur atypique ou un modèle mal ciblé peuvent aussi freiner la revente. 

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